Manufacture de Vitraux
dans la Sarthe (1840-1917)
Nicolle Piétrin Historienne Locale, en charge du Patrimoine du Canton de Mayet
Présidente de l’Association Découverte et Patrimoine de Mayet, Sociétaire de la Société d’Agriculture Sciences & Arts de la Sarthe, correspondante pour l’Académie du Maine.
Association pour la Découverte du Patrimoine et des Sites de Mayet.
Insérez un lien hypertexte ici
Insérez un lien hypertexte ici
Insérez un lien hypertexte ici
nicolle.pietrin@orange.fr
Vitraux-fialeix.fr
02-43-46-99-43.
Édition de l’ouvrage Les Fialeix
Père & Fils aux éditions Syledita
Éditions d’un DVD Les Vitraux
Fialeix
Dernières modifications le : 8 décembre 2011
François Fialeix (Sèvres 9 février 1818- Mayet 22 mars 1886).
Les vitraux de la cathédrale éparpillés dans la cathédrale du Mans sont restaurés à la demande de l’architecte Delarue en 1840. La manufacture de Sèvres lui envoie son meilleur peintre. Âgé de 22 ans, François Fialeix réunit les deux mille morceaux qui constituent le vie de Saint Julien en un seul qu’on peut admirer au-dessus du porche d’entrée de la cathédrale. Il restaure les éléments manquants de façon à ce que cette restauration soit la plus fidèle possible au éléments restants et réunit l’ensemble dans une bordure ouvragée dont les couleurs reprennent celles des vitraux anciens. Les journaux de l’époque ne tarissent pas d’éloges si bien que sa renommée va lui offrir l’opportunité de créer dans la Sarthe une manufacture qui obtiendra l’aval du directeur de la Manufacture de Sèvres Alexandre Brongniart. Travailleur acharné, il s’associe à René Chatel (La Suze1806-Le Mans 1886). De cette collaboration naîtront des œuvres qui couvriront tout l’Ouest de la France mais aussi les îles Anglo-Normandes. Ils participeront à de nombreuses expositions tant locales que nationales et même internationales comme l’exposition de New York où un vitrail de l’atelier obtient la médaille d’Or.
Premier ouvrage de François Fialeix dans la cathédrale
du Mans. La légende de
saint Julien La verrière commencée le 1er
septembre 1840 est terminée le 2 mars 1841, est composée de 18 à 20 mille
morceaux de verre, qui ont subit l’action du feu. Elle porte 9 mètres de
hauteur sur 5 de largeur. La légende de saint Julien se
trouve reproduite dans ce vitrail. Voici l’ordre adopté dans les 21
médaillons : 19 n. 20 n. 21 n. 16 r. 18 r. 17 n. 13 r. 14 r. 15 n. 10 n. 11 r. 12 r. 7 n. 8 r. 9 r. 4 r. 5 n. 6 n. 1 n. 2 r. 3 n. extrait
de : églises et
châteaux historiques du Maine. Article du journal La
Sarthe en mars 1841 « on
conçoit qu’alors on se trouve forcé de copier et d’imiter avec le plus
grand soin les verrières que l’on veut compléter ». Ces réflexions nous ont été
suggérées par les travaux que monsieur Fialeix, élève de la manufacture de
Sèvres, vient d’exécuter au Mans. La grande fenêtre du fond de la nef de la
cathédrale a été restaurée avec intelligence par ce jeune artiste. Il a su
rendre heureusement la manière et le dessin de l’époque, au point qu’il est
presque impossible à un œil exercé de distinguer les anciennes parties des
nouvelles. Dans d’autres travaux, et notamment dans une fenêtre entièrement
neuve, que monsieur Fialeix vient d’exécuter pour la cathédrale de Tours.